La CNIL le répète dans ses derniers rapports d’activité : les données sensibles seront au cœur des prochains contrôles. Et dans le viseur, on retrouve non seulement les hôpitaux, mais aussi les structures de bien-être, les cabinets indépendants, les salons de tatouage et les professions paramédicales. Car une chose est claire : collecter des données de santé engage une vraie responsabilité.
Et ce n’est que le début.
Depuis 2022, la CNIL a multiplié les contrôles sur :
les dossiers patients dans les établissements de santé,
la sécurité des données collectées dans les applications de bien-être,
et la façon dont les professionnels indépendants gèrent les consentements.
Dans ses priorités 2024-2025, elle souligne une volonté de renforcer la régulation dans les secteurs non-médicaux qui manipulent pourtant des données de santé : tatoueurs, esthéticiens, hypnothérapeutes, naturopathes…
Autrement dit : ceux qui pensaient être "hors radar" ne le seront plus longtemps.
Aujourd’hui, seuls les établissements de santé sont tenus d’utiliser des hébergeurs agréés HDS (Hébergement de Données de Santé).
Mais plusieurs voix au sein de la CNIL et du ministère de la Santé appellent à étendre cette obligation à tous les professionnels traitant des données médicales, même en petite structure.
Cela signifierait :
Deux textes majeurs sont en préparation au niveau européen :
Ces textes pourraient aboutir à des consentements plus dynamiques, c’est-à-dire que les clients pourraient modifier ou révoquer leur accord à tout moment… Et vous auriez l’obligation de pouvoir le prouver, avec historique et archivage à l’appui.
Beaucoup de professionnels adoptent encore des pratiques “tolérées” mais pas conformes sur le fond : fiches papier, scans, stockage local, absence de preuve du consentement.
C’est ce que la CNIL appellera demain des pratiques “insuffisamment sécurisées”.
Chez OKID, nous pensons que mieux vaut devancer les normes que devoir réagir dans l’urgence. C’est pourquoi :